Globalement, pas de grosses surprises concernant la présentation et la "mise en valeur/scène" des pièces. Cela ressemblait fortement à la méthode utilisée pour l'exposition Christian Lacroix. Seul problème vraisemblable : les petits tas de sable gris devant certains modèles, provoquant le courroux des parents voyant leur progéniture marquer le sable de l'empreinte de leur pied (un petit pas pour l'homme, une grande claque dans la tête du bambin).
Pour la présentation des modèles donc, une sorte de cheminement un peu tortueux était donc adopté. J'ai été également un peu déroutée par le choix des mannequins : de grandes "femmes" argentées avec un cou immense, dignes de Modigliani. Plus de vertèbres que chez la "grande odalisque" de Ingres. Honnêtement, j'aurais préféré des Stockman mais à côté de ça, je ne suis pas commissaire d'expo...
Concernant les pièces présentées, je m'attendais à beaucoup de rouge. Oui, rouge = Valentino et vice-versa, du moins dans ma petite tête.
En fait, pas du tout... Et tant mieux ! J'ai été surprise. Beaucoup de blanc, de noir, des lignes graphiques, des pièces simples mais efficaces. Certes quelques modèles très "strass et paillettes", un peu chargés à mon goût mais une certaine classe se dégage de l'ensemble. Mention spéciale à quelques robes à couper le souffle, du détail, de la créativité, de l'efficacité. Le tout organisé en fonction de différentes thématiques, permettant une certaine cohésion entre des pièces qui pourraient sembler isolées. Petit à petit, on constate un répertoire sans cesse renouvelé et réutilisé chez Valentino, passant les époques sans grande difficulté. Prouvant que le chic ne se laisse pas dominer par les modes, contre toute attente...
Valentino, thèmes et variations, jusqu'au 21 septembre au Musée des Arts Décoratifs, PARIS.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire