mardi 16 septembre 2008

Annie Leibovitz au MEP

Mercredi dernier, grande décision : faire une expo après le boulot. Direction le MEP. Euh, c'est ce qu'on pourrait qualifier de "très mauvaise idée". Points auxquels penser pour la prochaine visite :
Pas de visite la dernière semaine de l'expo.
Pas de visite après la sortie des bureaux.
Pour le MEP : éviter le mercredi après 17h car gratuit donc bondé.
Moralité, nous avons affronté la foule pour voir cette exposition tant convoitée. Déjà ce qu'on peut dire c'est qu'on en a eu pour notre argent (façon de parler, c'était gratuit ce jour-là). Les pièces étaient réparties sur deux étages et quatre/ cinq grandes pièces. Un "assemblage" (certes terme un peu bâtard pour juste qualifier des photographies très différentes) de photos personnelles, d'autres plus tendance "photo reportage" ou encore très "people". Dans tous les cas, une prise de vue calculée, une lumière veloutée, une sensation de beau mais peut-être était-ce à cause de la quantité de visiteurs mais je n'ai pas eu de "vrai" choc visuel. C'était beau mais c'était tout. Pourtant j'apprécie le travail d'Annie Leibovitz. En plus, à déplorer, un accrochage contestable, sans véritable cohérence et un vrai manque de recul pour certaines grandes pièces (plus les pièces mises en face des couloirs où figurent les explications donc où les gens s'entassent, sans laisser la possibilité de voir ce qui figure sur les autres murs de la pièce). Dommage dommage.

dimanche 7 septembre 2008

Retour sur la planète art : 1er vernissage de la rentrée.

Hier soir, j'ai un peu repris contact avec le monde réel (le boulot n'aidant pas vraiment à entretenir sa vie sociale et artistique, je profite de mon week end). J'ai donc voulu me rendre à l'expo Annie Leibovitz à la Maison Européenne de la Photo. Bah oui, bah non en fait. Est-ce que tout Paris s'était donné rendez-vous devant le MEP? Le mystère restera entier. Bref, file d'attente de dingue, pire que Disneyland un week end de juillet. Bon...Errance totale dans le Marais (ok, bon, pas si "totale" que ça, sachant que j'aime beaucoup ce quartier). Pour être tout à fait franche, nous avions 45 minutes à perdre avant de nous rendre au vernissage de l'expo Bradley McCallum et Jaqueline Tarry, à la galerie Nordine Zidoun. Nous y sommes allés pour faire un coucou à ma copine d'infortune (celle avec qui j'ai partagé quelques mois d'enfer comme assistante-bonne à tout faire dans une autre galerie). Mais il faut avouer que l'expo valait le détour, et pas seulement pour la "faune" étrange qui sort de son terrier supra-arty pour aller siroter du champagne dans les vernissages. L'exposition en elle-même était vraiment intéressante tant au niveau du choix du sujet (la reprise de représentations de la communauté afro-américaine, notamment pendant le combat pour les droits civiques) que au niveau technique. Les clichés étaient travaillés en superpositions de couches de soie, donnant une impression de mouvement assez captivante pour le visiteur.
Bonne soirée, bonne expo. Welcome back to life !